Suite à la malheureuse suppression du sommaire de "gustocinema.sky", je décide de prendre un nouveau départ avec le blog "le-cinema-de-gus.sky" sur lequel je vous attends nombreux...
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Pour une raison que j'ignone, mon article sur The Snapper, qui clôt cette page consacrée a Stephen Frears, a été supprimé...
Je dois avouer que j'ai un peu la flème de le retaper, d'autant plus que les rares d'entre vous qui en étaient réellement intéressés ont dû certainement déjà le lire...
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Enregistré en VF le 19/04/07, sur Arte, à 20h40 Vu le 20/04/07
(1989) de Stephen Frears
Avec : Gordon Warnecke, Daniel Day-Lewis, Roshan Seth...
Omar, jeune pakistanais de la banlieue Sud de Londres, prend la gérance d'une vieille laverie automatique appartenant à son oncle. Il est aidé de Johnny, qui devient son amant. Quand son cousin Salim blesse un membre de l'ancien gang de Johnny, une bagarre éclate...
*Dans My beautiful Laudrette, qui appartient à ce genre de films qui marquent tout une génération et une communauté (en l'occurrence : la communauté gay), Stephen Frears dénonce l'homophobie et surtout le racisme... *Il nous conte l'histoire d'Omar, jeune pakistanais habitant dans une banlieue pauvre de Londres. Lorsque celui-ci retrouve Johnny, un ancien camarade d'école, il décident de reprendre ensemble la vieille laverie de l'oncle d'Omar... et tombent amoureux en secret. Seulement, ils doivent subir la pression de leurs entourages respectifs : tandis que la famille peu recommandable d'Omar multiplie les magouilles et veut le marier à Tania, l'ancien gang de skinheads de Johnny veut le voir cesser de fréquenter ces pakistanais, qu'ils persécutent d'ailleurs à longueur de journée... Le cinéaste dresse un portrait humaniste d'une communauté et plus généralement d'une classe démunie au sein de laquelle prône l'importance du quotidien et de ses petites choses, telles que la rénovation d'une laverie, qui devient un véritable évènement... Seulement, l'ennui qui surprend souvent le spectateur révèle un manque de profondeur dans le traitement des deux grands thèmes du film, déjà cités plus haut... *En effet, l'histoire s'avère très linéaire, en cruel manque de rebondissements ou même d'émotions, puisque la relation Omar-Johnny ne donne lieu qu'à de rares petits éclats (tels que cette séquence, habilement filmée, où ils font l'amour dans la réserve de la laverie, et où ils voient arriver l'oncle Nasser à travers un miroir "à sens unique") et que le thème du racisme ne nous déchire réellement que lors de la séquence finale de la bagarre... Restent le charismatique Gordon Warnecke, le fringuant Daniel Day-Lewis ou encore Roshan Seth en père alcoolique pour rattraper du mieux qu'ils peuvent une mise en scène elle aussi sans réelle saveur... *En bref : bien qu'il demeure plutôt sympathique, My beautiful Laundrette s'apparente à une comédie dramatique et sociale bien fade et décevante de la part d'un cinéaste de l'envergure de Stephen Frears...
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Enregistré en VF le 12/04/07, sur Arte, à 20h40 Vu le 29/04/07
(1991) de Stephen Frears
Avec : Anjelica Huston, John Cusack, Annette Bening...
Roy, escroc à la petite semaine, est tiraillé entre Lilly, mère possessive, et Myra, sa petite amie, qui ne supporte pas leurs rapports incestueux. Myra décide de rompre leurs liens. Son geste aura des conséquences tragiques et inattendues.
*Avec Les Arnaqueurs, qui est l'un de ses films méconnus, Stephen Frears dépeint avec brio la société américaine moderne corrompue par la soif de l'argent, mais déçoit par le manque de vigueur de son scénario... *D'une part, il dénonce donc un aspect sombre de l'Amérique, à savoir la corruption qu'entraîne la constante quête d'argent, de toujours plus d'argent... Pour nos trois protagonistes - pourtant tout ce qu'il y a de plus communs, rouler les gens qu'ils côtoient dans la farine s'avère ainsi être la chose la plus banale qu'il soit... L'importance primordiale de l'apparence pour mieux fourber est soulignée par les très belles robes des deux principaux personnages féminins, par les imposantes voitures qu'ils conduisent et par une multitude d'autres objets nous montrant que les trois protagonistes vivent au jour le jour de petites escroqueries, mais tout de même dans le luxe... Notons également une photographie sombre tranchant avec ces mêmes biens matériels et clinquants, ainsi qu'une mise en scène élégante qui nous rappelle que le réalisateur du film est également celui des Liaisons dangereuses... Bien qu'elles apparaissent comme étant sublimes, les comédiennes sont également filmées de manière à souligner la perversité de leur personnage respectif... *Les chassés-croisés entre les trois personnages-titre (Roy, escroc à la petite semaine; Lilly, sa jeune mère s'occupant de faire des paris sur des courses de chevaux et tentant d'entuber son boss; et Myra, petite amie de Roy souhaitant également l'avoir comme partenaire dans ses arnaques) s'avèrent à la fois délicieux et sombres, du moins dans un premier temps... Le long de dialogues irrésistibles, ils s'auto-félicitent ou se remettent en question, se critiquent ou se séduisent... Dommage donc que le rythme connaisse un tel decrescendo au cours du film, allant à l'encontre de nos attentes, et que le cinéaste opte pour une fin expéditive coupant court aussi bien à l'intrigue policière qu'au drame familial incestueux... *En bref : Les Arnaqueurs a beau sembler prometteur dans sa première moitié, il s'avère finalement très frustrant, de par son intrigue relativement bâclée...
John Cusack, l'embrassant dans le cou : *_Tu sens bon Mira, comme une pute des quartiers chauds. Annette Bening, émoustillée : *_Oh ! Tu sais dire des choses tendres !
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Enregistré en VF le 16/04/07, sur Arte, à 00h50 Vu le 17/04/07
(1989) de Stephen Frears
Avec : Glenn Close, John Malkovich, Michelle Pfeiffer...
Deux aristocrates brillants et spirituels, la marquise de Merteuil et le séduisant Vicomte de Valmont, signent un pacte d'"inviolable amitié" à la fin de leur liaison. C'est au nom de celui-ci que la marquise demande à Valmont de séduire la candide Cecile de Volanges qui doit prochainement épouser son ex-favori, M. de Bastide. Mais Valmont a entrepris de séduire la vertueuse Mme de Tourvel.
*Les Liaisons dangereuses, adaptation du roman épistolaire de Choderlos de Laclos (qu'il me tarde de lire), demeure à ce jour le film le plus connu de Stephen Frears. Et à juste titre, car c'est bel et bien un drame aussi captivant que magnifique que nous livre ici le cinéaste... *Bien qu'il soit anglophone, le film se déroule au XVIIIe siècle en France, où prévaut l'importance de la droiture d'esprit et de la bienséance, bien que ce soit aussi la grande époque du libertinage. C'est au sein de cette société basée sur les apparences que nous suivons deux protagonistes, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, on ne peut plus pervers, dont le passe-temps favoris est de se jouer de leur entourage, de le manipuler, et ce entre deux visites à l'un de leur nombreux amants. Justement, le jour où l'un des amants de la veuve Merteuil la quitte pour épouser Cécile de Volanges, une jeune fille à peine sortie du couvent, la marquise défie son cher alter ego Valmont de dépuceler la vierge en question. Trouvant ce pari bien trop facile pour lui, le vicomte fait celui de séduire la vertueuse et belle Mme de Tourvel. S'il réussit, Merteuil deviendra sienne... L'entremêlement de ces jeux immoraux constitue la moelle épinière d'un scénario simplement remarquable et passionnant de bout en bout, auquel vient s'ajouter une galerie de personnages hauts en couleurs et irrésistibles, pour un résultat d'une imparable richesse. C'est sans parler des dialogues qui restituent parfaitement l'ambiance de l'époque, où les conversations recelaient de nombreux sous-entendus tous plus coquins et délicieux les uns que les autres (cf : Ridicule de Patrice Leconte), et qui sont servis par une distribution hors pair. Glenn Close, aux antipodes de la pitoyable Cruella des 101 Dalmatiens, nous livre une prestation inoubliable et s'avère très expressive même lors des scènes sans dialogues, comme le prouve de manière irréfutable le dernier plan, nous la montrant à demi fardée, autrement dit partagée entre le fait de cacher ses sentiments derrière une carapace immonde ou de ne plus les réprimer. C'est avec John Malkovich, étonnement charismatique, qu'elle forme un pseudo-couple monumental, peut-être bien l'un des plus grands de l'histoire du cinéma, les scènes communes entre les deux acteurs transpirant de sensualité et de pulsions réfrénées. Le casting est complété par une Michelle Pfeiffer renversante de beauté et d'émotion, ainsi que par Uma Thurman et Keanu Reeves, tous deux très jeunes à l'époque et pourtant déjà tellement talentueux... *D'autre part, ce film brille par son aspect artistique admirable. La mise en scène élégante est doublée d'une lumière quant à elle simplement magnifique, ainsi que d'une bande originale qui nous replonge littéralement à la fin du XVIIIe siècle par ses sons feutrés. Les décors et les costumes somptueux s'avèrent très représentatifs de l'époque de l'intrigue où l'apparence était primordiale. Notons que plusieurs fois, le personnage de Merteuil fait d'ailleurs des remarques venimeuses sur les tenues vestimentaires des dames qu'elle côtoie sans jamais s'en lier réellement... *En bref : notamment grâce à une Glenn Close délicieusement machiavélique et à un John Malkovich meilleur que jamais, ces Liaisons dangereuses constituent donc un vrai chef-d'oeuvre cinématographique devenu presque instantanément culte à sa sortie en salles, en 1989.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.38.49) si quelqu'un porte plainte.
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